son parcours en quelques dates :
 

Il chante avec la plupart des grands noms de la musique Corse moderne, se produit dans le monde entier et a enregistré plusieurs disques au sein des groupes emblématiques de l'île.
Aujourdhui il produit ses créations en soliste, chantant l'évolution de l'île éternelle, ouverte aux autres, sans exclusion. Avec un regard global sur le devenir des peuples dont l'identité est menacée.

 
depuis 2010 au sein de chanteurs et musiciens corses de l'Extrême-Sud de la Corse
  Le groupe de chanteurs et musiciens corses de l'Extrême-Sud de l’île promeut un univers musical où tradition et mémoire se vivent au sens dynamique du terme, c’est-à-dire par l’interprétation, la transmission, les influences et le partage.

2008 :
  En interprétant la chanson Hosanna in excelsis, il se voit décerner le prix du public et le prix du jury du Concours de l'Eurovision des Langues Minoritaires Liet-Lavlut, à Lulea, en Suède.



2007 :
  Il chante sur scène le 7 mars à Porto Vecchio, le 21 mars à Aix-en-Provence avec les Voix Corses, les 7 et 8 mai à Dusseldorf (Allemagne), le 12 mai à Draguignan reçu par l'Amicale des Corses.

2006 :
  Pour la promotion du disque Un surrisu a la to strada, il se produit dans de nombreux concerts notamment à Paris et Ajaccio. Avec l'association A R A P A, il séjourne du 1er au 6 juin à Chicago (U S A) pour représenter la chanson Corse.



2005 :
  Enregistrement et sortie du disque Un surrisu a la to strada. Réalisé en étroite collaboration avec Jean-Michel Panunzio et Jean-Jacques Livernaux, ce recueil réuni aussi les musiciens : Pino Lattucia, Thierry Roques, Rosaire Riccobono, Nasredine Dalil, Luis Rigou et Nasser Selimi.

2004 :
  Il interprète au palais des congrès d'Ajaccio le rôle de Pascal Paoli dans l'opéra populaire Pasquale sous la direction de Paul-vincent Muchielli et Jules Gistucci.
Préparation avec Sonia Moretti et Jules Gistucci de son troisième album.

2003 :
 
Sortie du disque Eternisula. Réunissant les textes de Sonia Moretti jeune poète et professeur de Corse et les partitions de Bruno Susini fameux mélodiste Corse, les arrangements sont de Costa Papadoukas. Les choeurs sont interprétés par Don Mathieu Santini et Bruno Susini et il est aussi accompagné des musiciens Didier Malherbe, Juan-José Mosalini, Jérôme Ciosi.

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2002 :
  En mai, il ouvre une école de musique à Porto-Vecchio, l'ADAMA, (Academia Di A Musica di l'Arte) dans le but de promouvoir la musique en général, et particulièrement la musique Corse. Il prépare et enregistre son second album solo, Eternisula, produit par Radio France.

2001 :
 
Il participe au 41ème Festival de la Télévision de Monte Carlo, parrainé par l'Urti et Radio France. Il entreprend également une tournée avec son association ARAPA, en Asie Centrale, en Ouzbékistan et au Kazakhstan, où il fait des rencontres surprenantes et où il obtient un immense succès.

2000 :
  Il crée l'Association ARAPA avec son ami Don Mathieu Santini, dont le but est la promotion de spectacles. ARAPA produit la Doïna de Transylvanie. C'est avec ces merveilleux musiciens et amis roumains qu'il enregistre son premier album solo intitulé l'Omi di sta tarra en Roumanie. Beaucoup des treize chansons de l'album ont été écrites par Sonia Moretti, jeune poète et professeur de Corse.
En août, lors des Rencontres Théâtrales à Olmi Capella, créées par Robin Renucci, il est le Conteur dans l'opéra du Roi Théodore de Neuhof écrit par Jean-Paul Poletti.

de 1999 à 2001 :
  Il participe à une tournée mondiale avec Jean-Paul Poletti et le Choeur d'Hommes de Sartène , notamment en Autriche, en Iran, au Mexique et à Hong Kong.



1999 :
  Il enregistre la Cantata Corsica à Evron avec Jean-Paul Poletti, C. Lovichi, J. Micaelli et M. Fracassini accompagnés par l'Orchestre Philharmonique de Sibiu. Il intègre le Choeur d'Hommes de Sartène.

1998 :
  Avec le groupe Corsica il représente la Corse à Tokyo dans le cadre de l'Année de la France au Japon.

1997 :
  Avec ses trois amis, Eric Mattei, Charles Contri et Christophe Sicurani, il monte sur les planches du Palais de Chaillot dans une pièce de John Ford, Dommage qu'elle soit une putain, sous la direction de Jérôme Savary. Ils assurent la partie chantée en polyphonie, a capella durant six mois. C'est alors que les quatre amis forment le groupe Corsica auquel se joint le guitariste Jérôme Ciosi et partent en tournée dans toute la France.



1996 :
  Renaissance du groupe emblématique Canta u Populu Corsu, avec lequel il enregistre l'album Sintineddi et fait la tournée de toute la Corse.

1995 :
  Il interprète la Cantata Corsica au Lac du Melo (Haute Corse) pour la première fois avec le Choeur d'Hommes de Sartène, Granitu Maggiore, accompagnés par l'Orchestre de Moldavie sous la direction de Carlo Prato.

1992 :
  Il gagne les Victoires de la Musique avec Les Nouvelles Polyphonies Corses, dans la catégorie Musiques Traditionnelles. Cette même année le voit sur les planches de l'Opéra Bastille avec Surghjenti, lors d'un gala auquel participent I Muvrini et Montserrat Caballe. Il travaille avec Jean-Paul Poletti pour la Cantata Corsica, où il se voit attribuer parmi les quatre solistes le rôle de Baryton. Succès au Châtelet à Paris, avec l'orchestre de Nevers sous la direction de Robert Girolami, puis au Noga Hilton de Cannes, et enfin aux théâtres de Bastia et de Propriano.

1989 :
  Il chante des extraits de l'Opéra Ré di Petra de Jean-Paul Poletti, à l'Olympia et au Palais des Festivals de Cannes, accompagné par l'Orchestre de la Côte d'Azur sous la direction de Philippe Bender.

1988 :
  le groupe Surghjenti est la révélation du Festival de la Cité à Lausanne.

1986 :
  Il intègre Surghjenti, groupe précurseur de l'extrême Sud Corse, fondé par Noël Valli. Ils enregistreront ensemble les albums Grana di Vita, Anima Divina et Sott'a u Turchinu.

1984 :
  Il est acclamé en Yougoslavie et en Bulgarie où il a été à la rencontre d'autres cultures musicales. Cette année là, en tant qu'interprète, il est lauréat du concours de la chanson Corse organisé par A. Ciosi à La Ciotat.

depuis 1981 :
  Il est ambassadeur de la culture Corse, en chansons; sa participation à de nombreux festivals et tournées dans toute la France forge sa vocation, héritage de la tradition.

né en 1964, il est le petit fils du grand
poète improvisateur Ghjuvan'Andria Culioli
(1886-1972)

«Tout au long d'une existence malmenée, (una vita strappazzata), c'est par le chant, la gaité et l'improvisation, que Ghjuvann'Andria Culioli s'est efforcé d'échapper à la dureté des conditions d'existence d'un berger-laboureur dans l'extême sud de la Corse. L'enfance a peut être été adoucie par le statut de garçon unique ( masciu solu), dans une famille qui comptait aussi trois soeurs et qui, pour être pauvre, ne l'était pas plus que les autres familles de Chéra. Très tôt, il recueille un grand succès, à la fois musical et comique, dans les veillées, à l'école, à l'église. A l'âge de 14 ans, il quitte l'école pour aider son père aux champs. Il assume dès lors la fonction de poète public dont il s'est senti investi jusqu'à sa mort malgré les peines qui n'ont pas manqué au long du voyage: la jeune femme épousée à l'âge de 15 ans (ils n'avaient pas trente ans à eux deux) meurt bientôt, suivie de près par l'enfant qu'elle venait de mettre au monde, la seconde meurt à son tour, laissant trois enfants, dont l'un disparaît aussi. Enfin l'un des trois garçons sur les quatre enfants nés du troisième mariage avec Zia Lucia, est tué accidentellement à l'âge de 11 ans : le père chante lui même le Dies Irae dans l'église de Chéra.

Lors de la guerre de 14-18 qu'il a faite sur le front, il continue d'exercer sa verve satirique contre certains de ses compatriotes retrouvés là-bas. Le spectacle des massacres lui a inspiré une chanson sur l'air du Dies Irae où il exprime l'horreur des bombardements de St Dié. Il y a aussi une chanson de conscrit pour la femme restée au pays, et une chanson d'amour pour une Madeleine du village de St Blaise.

De retour au village, il reprend le fil de ses premières créations. Les différentes circonstances de la vie locale, l'observation de la petite société qui l'entoure, les joutes électorales, la contemplation des paysages familiers, la méditation sur le cours du temps, tout lui est occasion, devoir, bonheur d'improvisation.
Il est maintenant "U Barbutu di Chéra", à la barbe de barde, et il se fait une joie de triompher des plus grands improvisateurs de Corse, dans les joutes poétiques des fêtes de l'Ile où il est présenté comme: "L'incomparable Jean André Culioli, qui représente le Sartenais".»

in "Contra Salvatica" (1989)
par Mathée Giacomo-Marcellesi
édité par "Edisud"

voir l'article sur le site L'Invitu

 



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